Nous étions plusieurs résidentes à rêver de tresser des paniers en osier. Certaines d’entre nous avaient déjà manié les brins à l’occasion d’un stage ou d’une démonstration. Une étape fantastique a été franchie cet hiver.
La plantation d’une oseraie de 500 pieds !
Les boutures ont été gracieusement offertes par l’association Gwialenn Ar Vro, à l’initiative de Jean-Claude Floc’h, que nous remercions du fond du cœur. Nous avons implanté, sur les conseils précis du spécialiste, cinq variétés aux jolis noms dont les brins ont des qualités différentes : Grisette, Sardine, Alba, Jaune, et une dernière dont l’identité est encore incertaine. Nous tirerons cela au clair dans quelques semaines, avec le développement du feuillage. Dès l’an prochain, la première récolte devrait nous permettre d’apprendre les gestes et techniques pour sélectionner, trier, conserver, écorcer les brin à usage de vannerie. Et il y aura très probablement, de quoi faire quelques paniers ! Bien entendu, il faudra attendre quelques années pour que la production d’osier Brangouléen soit vraiment abondante. Cela nous laisse du temps pour acquérir les routines, préparer l’espace de stockage – séchage, monter une équipe d’osiericulture et un calendrier complet d’activités.t en place. Les personnes intéressées par la vannerie et l’osiériculture peuvent d’ores et déjà se signaler !
L’apprentissage des bases de la vannerie
En parallèle, deux habitantes de Brangoulo, Clara et Isabelle, ont suivi une formation à la vannerie, en quatre jours, dispensée par Jean-Claude, excellent pédagogue, qui par bonheur réside à quelques minutes de Brangoulo. Les premiers paniers prenaient à peine forme que déjà , elles commençaient à transmettre à d’autres résidentes, Mailys et Yohanna, qui n’étaient pas disponibles aux jours de la formation, les gestes appris. Cette dissémination permettra d’organiser à l’avenir des stages d’initiation sans peser sur le bénévolat d’une seule personne.
Des cabanes et des haies vivantes
Cerise sur le gâteau, une remorque entière de branches très développées d’osier jaune a été déposée entre nos mains, ce qui a permis nos première expérimentations de structures en osier vivant. Vous savez, ces barrières et ces cabanes pour enfants qui prennent une allure échevelée pendant l’été et qu’on taille pour en maîtriser la forme chaque hiver ! On eu bien du plaisir à les tresser, ces brins de plus de deux mètres de long, et à les nouer entre eux par des petits rameaux d’osier noués serrés. Les enfants ont investi la place dès le jour mème du montage de la jolie cabane, à leur mesure.
Et maintenant ?
Avec le printemps, l’oseraie, la cabane et les haies vivantes font déjà des cheveux !
Une botte de grisette mise à tremper dans un petit seau va bientôt être à point pour une opération d’écorçage, qui donne l’osier blanc si joli à tresser seul ou en décoration.
L’association Alpha-B prévoit de nous soutenir par l’achat d’un stock d’osier qui permettra de poursuivre notre propre apprentissage, en pratiquant et pratiquant et pratiquant, et d’organiser, si tout va bien, un premier stage à l’automne.
Bref, tout se met en place. Les personnes intéressées par la vannerie et l’osiériculture peuvent d’ores et déjà se signaler !
je suis interessée par le travail de l’osier;
On espère que le travail de l’osier continuera longtemps à Brangoulo, à travers les activités proposées par les membres actifs de l’association ALPHA-B : surveillez notre agenda ! 🙂